minuscule

Un refuge

Lundi 5 octobre 2009 à 20:12

& le bruit agaçant du stylo quatre couleurs, comme une goutte d'eau qui tombe dans votre évier. Ca vous rend fou. Quand vous êtes bourré. Quand le bruit raisonne. Ca laisse des traces. Non?

Combien de fois, à t-on vu l'image d'un homme, d'une femme, la tête dans les mains, peut-être assis sur un trottoir, en train de pleurer? Avec la petite musique détestable qui va bien: l'orgue de barbarie, le piano, la contrebasse. On en passe.

Combien de fois vous êtes vous dis "Je lui dirai demain", ou "Je le ferai demain" ?
Puis on hésite, on repousse. On oubli ou sans oublier on essai mille fois, mais la force n'est pas là.
On repousse tout, tous le temps. On repousse les tâches et les gens.

Un nuit blanche équivaut-elle à un trou noir?
Il me semble que oui, et pourtant c'est paradoxal.
Comme dit N. "Pas le droit de regretter, et pourtant quand on y pense". N'est ce pas assez dur comme ça?

Sur une echelle de 0 à 100, avoir la possibilité d'atteindre le niveau 100 en un claquement de doigts. Et par craintes, resté kéblo niveau zéro.
Ca craint, quand on a peur, qu'on aime, on fait nimporte quoi(...)

(...)Même si on le sait, qu'on se plante
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Par ALucyNation le Lundi 5 octobre 2009 à 21:07
Évidemment. De toute façon, on se trompe tout le temps. Et on regrette. Des choses faites ou non.
Je crois que ça fait partie de l'esprit sadique de la vie.
 

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