minuscule

Un refuge

Mardi 9 février 2010 à 16:15

Je suis assise là, un peu pour rien à tuer le temps sur la banquette d'un bistrot. Une tasse de café déjà vide. Un mec qui scandale parcequ'il n'a pas de retour à son bonjour. Encore un connard qui se prend pour le centre du monde. Il est 08h34, nous sommes samedi. Il dit qu'il ne faut pas "faire la gueule" même si rien ne va, en attendant, a cette heure çi, il noit sa peine et sa morosité dans un demi. Avec son journal. LE MEC LE PLUS BANAL DU MONDE. Et moi, je réfléchis à ma suite. Je suis en fait tétanisée à l'idée de m'impliquer encore une fois. Je suis habillée d'un long pull noir, d'un gilet, et de collants, de bottes et d'une écharpe. Tous quatre, noir également. Et non, je ne suis pas en deuil. 
Contrairement à ce que certains peuvent croire, je n'ai pas la plume facile. J'ai la violence, la haine et la mélancolie faciles. C'est différent, vraiment DIFFÉRENT. Croyez-moi.

Vendredi 5 février 2010 à 21:23

*TOUT EST BEAUCOUP PLUS SIMPLE QUAND TU ES PRÉSENT QUE QUAND TU NE L'ES PAS.
EN GENERAL, C'EST LE CONTRAIRE.


EXCLUSIVEMENT.

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Mardi 2 février 2010 à 21:24

 
CHAPITRE UN
*Et, dans 5 jours nous serons le sept. Dans 5 jours, cela aurait du faire deux ans. Ce n'est pas tant triste à dire, ni à penser. Ce n'est plus un épisode qui me fait plier. De bons et de mauvais souvenirs évidemment. Nous nous étoufions mutuellement, c'est certain. La fin n'est pas si mal, n'à finalement pas été si triste à regarder. Elle ne me hante pas, je pense que c'est un mal pour un bien d'être passé par tous ces stades. Cela permet à chacun de ne pas commettre les mêmes erreurs à répétition. Alors maintenant, on se comporte en adulte, et on reprend, tout, a zéro. Peut-être que comme il avait dit, tellement de fois, dans 10 ans, il se pointera. Qui-sait.

 
CHAPITRE DEUX

J'ai parfois envi de péter au temps sa sale gueule de con. Le temps qui passe trop vite quand il ne faut pas, et vise versa. C'est un connard inpalpable, incassable, et sans états d'âmes, aux tendances sadiques bien entendu. 

"J'ai rencontrer un être. Doté de patience et de calme, hors du commun. Il a gardé son innocence de gamin dans ses grands yeux bleus. Ce que je préfère c'est quand il s'énerve, ou qu'il me dise des conneries dans l'oreille. Il est un peu maladroit, mais moi j'aime bien. Enfaite, tout ça représente la simplicité absolue. Il n'est pas plus grand que moi, il n'est pas toujours rasé et puis capillairement, il est passé par de drôles de stades. Un peu court, un peu long, un peu des trous partout.  Il dessine bien, très bien même. Il est un peu punk, un peu comme le temps file.Quand il parle de son chien mort il baisse la tête et son regard de goss. Il a des trous sur ses chaussures comme sur sa tête, "mange du chat et bois de l'essence". Il s'en fou de tout, sauf quand c'est important. Il sait ce qu'il veut, ou il va et pourquoi. Enfait il est fou, barjo, complètement allumé. Je crois que c'est pour ca qu'il me plait."


JE SUIS NIAISE, TELLEMENT NIAISE. ET JE VOUS EMMERDES.

Lundi 1er février 2010 à 15:59


APAISÉE.

"Vive les enfants d'Cayenne."

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