minuscule

Un refuge

Mardi 27 octobre 2009 à 17:58

Jsuis en mode, "Jécris un message,
j'éfface une lettre,
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puis deux, puis toute."Je referme le slide de
c'putain d'téléphone. Je l'ouvre pour la énième fois,
j'appuie sur la petite enveloppe du tactile pour en écrire
un nouveau pour la même personne bien entendu
(sinon c'est pas drole, ca serait moin prise de tête),
et j'reste kéblo. C'est vide. Et je répète l'opération, 10 fois,
100 fois. C'est un cauchemard? Non.
Voila, ma vie c'est ca: Un bordel plein d'merde, 
on y voit rien. Avec un portable de merde.
Sur ce, j'vais m'bourrer la gueule, comme ça j'aurai une raison
d'être kéblo et d'recommencer ce fameu message.
Putain d'message.


HIER SOIR.

Mardi 27 octobre 2009 à 14:28


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J'ai marché pendant deux heures, seule. Sans avoir renconter une voiture. Je trouvais ça bon, ne ne trouver personne à des kilomètres à la ronde. Je me suis assise dans l'herbe mouillée, pour contempler cette beauté. J'ai posé mon sac à dos, enlever mes chassures boueuses. J'ai allumer une cigarette. Je crois qu'elle fait partie de celle que j'ai pris le temps de savourer. Je suis restée assise là, 15 minutes.

& après? Après ces 664 jours?

Mardi 20 octobre 2009 à 20:04


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Cela aussi étrange soit-il, mon horoscope est resté bloqué à la date du 29/09/09.
Soit trois 9. Je me trompe ou si on les retourne ca représente trois 6? Aller j'arrêtte mes conneries.
Est-ce un signe? Une journée spéciale, un évenement particulier?
J'ai beau cherché je ne trouve pas et je tourne en rond, je tourne en rond...
C'est un joli voyage, non pas organisé. Il était improvisé, pendant.... 2 ans presque. Puis, que fait-on maintenant?
Est-on attaché amoureusement? Ou enchainé quotidiennement?
Peut-être les deux. Deux en un, comme le shampooing.

Trève de plaisanterie.

"Nous avons inventé la lumièr epour nier l'obscurité. Nous avons mis des étoiles dans le ciel, nous avons planté des réverbères tous les deux mètres dans les rues. Et des lampes dans nos maisons. Eteignez les étoiles et contemplez le ciel. Que voyez-vous? RIEN. Vous êtes en face de l'infini que votre esprit limité ne peut pas concevoir et vous ne voyez plus rien. Et cela vous angoisse. C'est  angoissant  d'êtres en face de l'infini."



Lundi 19 octobre 2009 à 15:40


Y'a plus cette odeur de barbe à papa qui vous ennivre sur chaque fête foraine. Les manèges ne vous font plus autant envis. On se rend compte qu'on n'est pas immortel. On découvre que la drogue, c'est mal parceque' on écoute à peu près ce que les grands nous disent. On commence à pouvoir se rendre compte de cette soit disant belle chose: l'humanité. On commence à tout faire pour ne pas se noyer, rattrapper le bord, ne ps boire la tasse. Ou alors on se laisse porter, on coule. Parcequ'on s'est rendu compte au fond du bassin que ça serait comme ça toute notre vie. Quoi qu'il en soit, notre enfance est gaché par le fait de grandir, bien justement, logiquement. Bien sagement.
C'est bouffant, étouffant.
Parce'que toi, malgré que n'aies jamais touché à aucune drogue, tu es drogué.
On est tous enfermé, presque contraint à cette société de consommation. Ces réseaux sociaux, MSN, Twiter, Meetic, Facebook.
Parceque les gouvernements nous enfoncent tellement qu'on a plus la force d'être seul.
Il nous faut toujours un moyen de commucation, à porté de main.

 
 
 
 
Parcequ'on ne sait pas dire non.


Ce 17 Octobre 2009, Adam, SDF m'a offert une rose.
Parcequ'on s'est assis a sa place durant son voyage en Pologne pour manger en sa faveur.
Pacequ'on a souvent parler avec lui, avec eux.
N'attendez pas d'avoir internet, ou vos putains de téléphones pour rencontrer les plus belles personnes.
Vous vous sentirez mieux, eux aussi.
Croyez-moi.

Lundi 5 octobre 2009 à 20:12

& le bruit agaçant du stylo quatre couleurs, comme une goutte d'eau qui tombe dans votre évier. Ca vous rend fou. Quand vous êtes bourré. Quand le bruit raisonne. Ca laisse des traces. Non?

Combien de fois, à t-on vu l'image d'un homme, d'une femme, la tête dans les mains, peut-être assis sur un trottoir, en train de pleurer? Avec la petite musique détestable qui va bien: l'orgue de barbarie, le piano, la contrebasse. On en passe.

Combien de fois vous êtes vous dis "Je lui dirai demain", ou "Je le ferai demain" ?
Puis on hésite, on repousse. On oubli ou sans oublier on essai mille fois, mais la force n'est pas là.
On repousse tout, tous le temps. On repousse les tâches et les gens.

Un nuit blanche équivaut-elle à un trou noir?
Il me semble que oui, et pourtant c'est paradoxal.
Comme dit N. "Pas le droit de regretter, et pourtant quand on y pense". N'est ce pas assez dur comme ça?

Sur une echelle de 0 à 100, avoir la possibilité d'atteindre le niveau 100 en un claquement de doigts. Et par craintes, resté kéblo niveau zéro.
Ca craint, quand on a peur, qu'on aime, on fait nimporte quoi(...)

(...)Même si on le sait, qu'on se plante
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