Je dis Bonsoir. 02h. Déjà la blaze à contenir, à masqué, parceque l'alcool est traitre ce soir. Comme tous les autres soir. Aucun controle, sur mon état, je vois flou ceux que j'aimerai plus que tout voir net. Aucun controle sur ma vie. Aucun controle sur rien enfait. Je suis entouré d'une trentaine de personnes ce soir, et j' ai pourtant la sale, très sale impression d'être seule face a la bouteille de Rhum. Je n'avais pas décidé de tout casser, et puis, soudain une pulsion? Non, je ne pense pas. Ce qui s'est passé, était tellement innatendu, ce sentiment désagréable après avoir ouvert les yeux. Ce sentiment désagréable de ne pas pouvoir détester. Alors, on déteste la situation, seulement la situation. Mais, pas la personne. Et puis, plus on éssais d'oublier, plus on y pense. Je t'évite. Et la situation final, c'est que je te déteste. Toi. Oui toi, avec tes excuses bidon. Tes phrases précuites qui sortent d'un rap plein de haine. T'es même pas capable de réféléchir tout seul, d'avoir tes idées, tes mots, tes propres jugements. Même pas capable d'ouvir les yeux. De te remettre en question. De te mettre à leur place. Même pas capable d'arrêter de faire souffrir les gens, il faut toujours qu tu en remettes une énième couche par dessus. Comme pour masquer les premières. Mais, pauvre con tu ne vois donc pas que tu nous rend loque? Non, ce te ferait trop plair. C'est vrai tu nous rend loque, mais en n'en sort que plus fort. Tu as perdu. GAME OVER. Ton but, c'est peut-être ca, nous rendre plus fort, pour mieux te lamenter sur ton sors? Je m'en vais . T'es même pas capable d'extérioriser, non. Il faut que tu fasses des sous entendu. Alors je ne sais pas, pleur, arrache toi les yeux. Hurle à en creuver, boit un bon coup, saute, frappe. Mais ferme ta gueule. Tu sais, la différence entre toi et moi en ce moment précis, c'est que moi, j'ai la rage de vaincre, et je vais m'en sortir. Me relever, avant toi.